mercredi 30 janvier 2013

J+21 Je suis content!

L'infirmière vient de m'enlever les stéristrips. Je dois encore porter le gilet compressif et mettre une compresse si besoin sur les aréoles la nuit. Je vois le chirurgien demain, je verrai ce qu'il me dit sur le port du gilet, et enfin, je pourrai sans doute prendre une douche.

Côté droit
Côté gauche


jeudi 17 janvier 2013

J+8

Comme l'indique le titre de ce post, j'en suis à J+8, et je suis sorti depuis 4 jours. Je me repose sagement, j'évite de trop bouger, de toute façon en fin de journée ça tire, j'ai un peu mal et je reste couché.

Voilà quelques photos de mon périple, et puis en dessous je vais parler un peu de mon ressenti.

J+1: je suis tout courbé

J+2: je commence à avoir une tête de déterré

J+5: avec le gilet compressif

J+6
Voilà pour le côté voyeur :) (Pour les personnes que ça intéresse de voir des photos pré-op -parce que vous comptez faire ce type d'opération- y'a pas de problème, vous pouvez m'envoyer un mail).

Bon sinon, je me sens moralement bien. C'est clair que la semaine qui a précédé l'opération, c'était un peu tendu. J'ai pleuré plusieurs fois, parce que j'étais stressé mais aussi à cause d'une sorte de "nostalgie en avance" qui faisait que j'imaginais comment ça allait être après, où je voyais que ça allait être différent d'avant (dit comme ça ça a l'air très con je pense...), avec quelque chose en moins. Enfin y'a eu un ou deux mélodrames quoi. Mais j'ai pu en profiter jusqu'au bout (profiter, dans les circonstances où je ne trouvais pas ça négatif de ne pas être plat, ces circonstances étaient sexuelles pour les personnes qui ne suivraient pas).
Je précise que ce n'était pas du tout de l'hésitation, j'étais toujours sûr de vouloir le faire, parce que je sais que j'étais personnellement indifférent à mon torse pré-op, c'est à dire que je n'avais rien contre mais rien pour non plus (en dehors de quand je devais mettre un binder, de quand je ressentais une sorte d'énervement envers cette partie de mon corps liée à des normes sociales, etc...), mais par contre, l'idée d'avoir un torse plat me plaisait et je voyais ça comme quelque chose de positif. J'ai utilisé le terme "nostalgie" plus haut, qui n'est pas exact je pense, mais qui se référait à une habitude de voir ça à cette place, à une sorte d'attachement à force de se côtoyer.

A partir du moment où je suis rentré à la clinique, ce sentiment désagréable a disparu et il n'est pas réapparu depuis. Même quand je me suis réveillé et que j'avais mal, que je me suis dit qu'il allait falloir que j'attende un certain temps avant de me sentir bien, de pouvoir bouger, tout ça... je ne me suis pas demandé ce que je foutais là (au contraire, j'étais content d'être en vie).

J'avais pensé avant l'opération qu'au moment où j'allais découvrir ce qu'il y avait sous mon pansement, j'allais peut être trouver ça bizarre comme ce n'est pas ce à quoi j'ai été habitué  voir sur moi ces dernières années. En fait pas du tout. Je n'ai pas eu de choc de me voir "tout découpé", ni de me voir tout plat. En fait j'ai tilté plus tard qu'y'avait un changement. Je ne dirai pas que "ça y'est j'étais dans le bon corps", mais plutôt que je me suis tellement imaginé comme ça a dû me paraitre logique.

Maintenant que j'ai vu le début du résultat, y'a encore moins photo qu'avant, je me préfère largement plus comme ça.

Hormis la fatigue (j'ai du mal à dormir sur le dos, et comme j'ai peur -à juste titre!- que mes nombreux chats me sautent dessus, je les fais dormir dans le salon, du coup ils miaulent la moitié de la nuit, et puis aussi je me réveille parce que mes pansements me grattent énormément par moment), le gilet compressif que je trouve désagréable et des douleurs par moment, je suis vraiment content. J'aime bien me lever le matin pour enlever les tulles gras et regarder mes aréoles. Je suis fier d'y être enfin arrivé, parce que ça n'a pas été facile.

Par contre, même si tout s'est bien passé, l'hôpital j'aime vraiment pas ça, et l'anesthésie non plus. Du coup y'a quelques temps je me disais que j'enchainerais bien sur la chercher d'unE chirurgienNE qui serait ok pour me faire une hystérectomie sans ovariectomie pour pouvoir arrêter la testo sans que mes règles ne reviennent, mais là j'ai du mal à me dire que je vais de nouveau être hospitalisé avant dans 5 ans environ.

jeudi 10 janvier 2013

C'est fait!

Je copie colle juste le compte rendu que j'ai fait sur le forum vert, et je donnerai des nouvelles et posterai des photos quand je serai déballé (et que j'aurai le câble de mon appareil photo).

Je suis rentré à la clinique hier à 10h30 avec mes deux accompagnantEs. On a attendu une demi heure dans un "petit salon" que ma chambre soit prête, parce qu''à l'accueil on m'a dit qu'il n'y avait plus de chambre particulière, donc j'ai commencé à paniquer à l'idée d'être avec unE inconnuE et sans ma copine (pas de lit accompagnantE dans les chambres doubles), et puis la secrétaire a passé un coup de fil et a trouvé une chambre particulière.

Une fois dans la chambre, une aide soignante m'a reposé les mêmes questions que l'anesthésiste sur les allergies, et puis elle m'a demandé ce que je mangeais le matin, et si j'étais bien à jeun. Elle a dit que le chirurgien allait passer à midi pour faire des dessins et qu'il fallait que j'ai pris ma deuxième douche antiseptique à ce moment là. Une infirmière devait passer aussi. A 11h30 j'ai décidé l'aller prendre ma douche, ensuite l'infirmière est venue me tondre le poil (elle a demandé si ils avaient mlis longtemps à pousser et si ça m'embêtait pas trop qu'elle les vire). J'ai dû reprendre une douche ensuite, boulet. En entrant elle m'a demandé (comme la secrétaire d'ailleurs et l'aide soignante qui croyait qu'on venait pour ma copine) si c'était bien moi, etc... à cuase de mon prénom. Elle a dit que l'anesthésiste aurait pu préciser ma situation sur les papiers, parce que ça aurait évité que tout le monde me pose des questions, mais que voilà maintenant c'était clair, et depuis tout le monde me dit monsieur et ne pose plus de questions (au niveau des AS et des infirmières). Elle m'a informé que je serai opéré à 13h30.

A midi le dr C est passé, a dit qu'il avait réfléchi et qu'il pensait vraiment que la péri était jouable pour moi, on a discuté et j'ai dit que je tenais vraiment à ne pas avoir de péri. Il m'a proposé une petite liposussion des dessous de bras (dit comme ça c'est chelou mais je suis un peu grassouillet au niveau des aisselles, donc c'était pour harmoniser un peu le tout). J'étais d'accord.
Il a fait les dessins, et puis il est reparti.

J'ai pris les Atarax que m'avait laissé l'infirmière (bien que bizarrement, hier j'étais sacrément zen, surtout par rapport aux dernières semaines/jours). Après on a regardé la télé. A 13h14 un brancardier est venu me chercher. Je trouvais qu'il avait une bonne tête, mais comme d'hab ça n'empêche pas d'être con. Il m'a lui aussi demandé si c'était bien mon prénom, je lui explique que oui, et puis il se tait. Une fois dans l'ascenseur et me demande "mais vous étiez une femme?". Je réponds, et puis il dit "C'est fou parce que... Vous ne ressemblez vraiment pas à une femme". Je baragouine un truc sur les hormones, et puis il se tait de nouveau. Avant de reprendre sur "c'est un truc de malade ça, c'est super rare. J'en ai déjà entendu parler, ça a un nom..." Là j'avais peur d'un syndrome de benjamin ou je sais pas quoi alors j'ai juste dit "ouais, transidentité", et après ouf j'ai changé de brancardier.

A ce moment là j'ai passé la porte où y'a écrit en gros "bloc opératoire" dessus, et là j'ai eu les chocotes. L'anesthésiste est venu me poser le cathéter, à gauche ça marchait pas, donc il a dû le mettre à droite. Il a mis un antibiotique dedans et j'ai pas mal douillé, ça brûle ce truc.
l'assistante du chirurgien (je crois) est venue me demander comment je m'appelais et des trucs dans le style.
Le chirurgien rôdait dans le couloir en râlant parce qu'on allait commencer en retard, avec des sabots roses fluo ( :wub: ), et il venait discuter de temps en temps.

Après on est rentré au bloc, on m'a demandé si j'étais toujours sûr en rigolant, j'ai dit oui. L'anesthésiste a branché la perfusion et il m'a collé un masque sur la tronche ("de l'oxygène" ^^), une infrmière m'a collé des electrodes. Le plafond a tourné et je me suis endormi.

J'ai pas du tout kiffé le réveil, j'ai entendu quelqu'un qui me demandait si je l'entendais, j'ai grogné une vague réponse. J'arrivais pas à émerger, je tremblais grave, c'était super désagréable et ça a duré un certain temps, et y'a le machin pour prendre la tension qui prenait ma tension super souvent, donc ça me "micro réveillait" à chaque fois. Après j'ai arrêté de trembler, quelqu'un est venu me demander si ça allait et à combien j'avais mal sur une échelle de 0 à 10. J'ai dit entre 3 et 4. Je me suis rendormi. Je crois qu'elle a mis quelque chose dans la perfusion. Elle a dit que j'allais bientôt pouvoir returner dans ma chambre. J'avais aucune idée de l'heure. Plus tard elle m'a demandé si ça allait mieux, c'était pas le cas, donc elle est partie et est revenue m'injecter un truc dans ma perf, ça m'a fait super bizarre dans la gorge, j'ai demandé si c'était normal, et elle a rigoléen disant que c'était de la morphine. Après j'étais super endormi, j'émergeais par moment, mon voisin essyait tout le temps de se retourner et d'arracher sa perf, une infirmière l'a engueulé.
Après on est revenu me demander comment j'allais. J'allais bien. Peu de temps après un brancardier (le gentil) est venu me chercher et m'a ramené dans ma chambre. Il faisait nuit, je me demandais quelle heure il était. Mes accompagnantEs m'attendaient. En fait il était 20h :surprise:

Le chirurgien était passé les informer que tout s'était bien passé vers 17h, et il a dit que j'étais déjà en salle de réveil depuis un moment. Donc j'ai dû y rester 4 heures à peu près.

Ensuite Maryandjoyce est partiE. Après une infirmière est venue et elle a dit que je ne devais pas me lever et que je ne pouvais ni manger ni boire pour le moment. C'était pas grave, j'avais envie de faire aucun des trois. Elle est venue mesurer le contenu de mes drains et prendre ma tension, et me mettre des anti-douleurs (ilLEs sont super au taquet sur la douleur). Vers 22h, j'ai eu envie de pisser. Faut savoir qu'à part les nausées après l'anesthésie, avoir très soif ou très mal à la gorge (ce qui n'a pas eu lieu), avoir très envie de pisser et ne pas pouvoir me lever faisait partie des trucs qui m'affolaient pas mal. Ben ça a pas loupé, impossible de pisser dans la bassine. On a laissé tomber, et on a retenté vers minuit parce que je commençais à douiller pas mal niveau vessie. On a essayé de redresser le lit pour que mon esprit psychorigide pense qu'il était sur des toilettes, mais rien à faire. L'infirmière m'a tâté la vessie et elle a dit qu'elle était bien dure, donc que comme ma tension était bonne, j'allais boire un peu pour voir si j'avais pas de nausées, manger un truc et qu'ensuite j'allais me lever pour aller aux toilettes. J'ai bu, y'a pas eu de problème, donc j'ai mangé une compote au cassis et deux infirmière m'ont escorté jusqu'aux toilettes, et là j'ai enfin pu pisser. Bon j'ai pas pu vider ma vessie en entier, et ça a été pareil à 2 heures où j'ai pas réussi à faire pipi (mais j'ai eu une autre compte :) et on m'a proposé des gateaux mais j'en voulais pas), et à 4 heures où là j'ai pu la vider en entier \o/. Comme j'avais pas réussi à dormir entre minuit et 4 heures, j'ai pu me rendormir jusqu'à 7h30, quand l'infirmière de nuit est passée faire son dernier passage, me filer mes médicaments à prendre au petit dej et à midi (anti-douleurs et anti-inflammatoires) et enlever la perfusion qui avait déjà tenté de se faire la malle pendant la nuit.

Je me suis assis et j'ai attendu mon petit dej qui est arrivé une demi heure plus tard.

Après le chirurgien est passé me faire un coucou, me dire qu'il avait enlevé 300 grammes de chaque côté, et 200-300 grammes de lipo. Il part et il revient lundi où on pourra me déballer avant de me réexpédier chez moi.

Ensuite j'ai eu un peu des nausées, relativement légères mais je suis super flippé de vomir avec des points de suture, donc j'ai demandé un médoc. Là ça va mieux.

Une aide siognante est passée pour me laver le dos, j'ai fait le reste.

Depuis ce matin j'ai le droit d'aller aux toilettes tout seul, et comme j'ai plus la perfusion je me sens mieux que cette nuit. Les drains ne me gènent pas outre--mesure.

Les gens sont vraiment gentils avec moi, y'a pas eu de problème, le chirurgien est vraiment chou, il est passé me voir ce matin et passé rassurer mes accompagnantEs, c'est cool. Les infirmières font gaffe à mes douleurs (mais ça va, à part quand je me lève je ne sens pas grand chose, même mes hématomes -surtout à l'endroit où il a liposucé- ça va, je les sens pas sauf quand on appuie dessus).

J'ai hâte d'être à lundi pour voir le résultat :wub: En tout cas je suis content que ça soit passé, et je me sens bien encadré.
Cette nuit et demain je suis tout seul, mais ensuite des gens viendront me rendre visite et ma copine reviendra.

Voilà, je donnerai des nouvelles quand il m'arrivera un truc intéressant :)

dimanche 6 janvier 2013

On s'approche...

L'opération n'a jamais été aussi proche (par rapport aux autres dates prévues, pour lesquelles je n'ai jamais vraiment dépassé le "c'est dans un mois"). Là, il reste 11 jours d'après mon calendrier de l'avant recyclé en calendrier pré-opé.
Bizarrement, je suis moins paniqué qu'il y a quelques temps. D'une part parce que je ne suis plus en train d'attendre une confirmation de date et que je sais que voilà, c'est calé pour de bon (à moins de je ne sais quel drame, mais bon, on va espérer que cette fois ce soit la bonne hein...), et d'autre part parce que comme ça fait un an (moins deux semaines et des brouettes) que j'attends (que j'attends au sens de "que j'ai pris des rendez-vous", pas que j'attends vaguement que ça arrive, parce que ça, ça fait bien plus longtemps).
Bon cela dit, j'ai quand même des moments de gros flip ou d'impatience. J'arrive pas trop à réaliser que ça y est, ça va arriver pour de vrai, que c'est à mon tour, après toutes ces années à regarder des témoignages et des photos de connaissances ou des potes ou d'inconnuEs qui y sont passéEs. Que c'est dans moins de deux semaines.

Y'a des moments où je me sens chelou, parce que c'est la première fois que je modifie mon corps à ce point. La testo l'a modifié, et j'ai des tatouages, mais pour moi tout ça c'est moins "radical" comme changement, même si socialement, comme je suis bindé dés que je mets le nez dehors depuis 5 ou 6 ans, ça va sans doute changer beaucoup moins de choses que d'avoir de la barbe ou muer par exemple (à part à la plage). Là ben c'est "enlever" une partie de mon corps en plus de la modifier (de mon propre ressenti), du coup c'est différent.

Y'a aussi les moments où je m'imagine sur un brancard en train de partir au bloc, et où j'imagine mon état d'anxiété à ce moment là, et ça me flippe totalement.
Je pensais rentrer à la clinique la veille de l'opé, le 8, mais en fait je rentre le matin. Du coup j'aurai pas de cachetons pour dormir (l'anesthésiste, trop compréhensif, m'a balancé un joyeux "oh ben non, la veille dormez, vous inquiétez pas, ça va super bien se passer, y'a pas de raison d'avoir peur" hahaha... Je posterai le compte rendu de mon dernier passage à la clinique à l'occasion, mais je l'ai sur un autre ordinateur) et je ne vais pas en prendre de ma propre initiative parce que j'aurais les boules de ne pas arriver à me lever ou je sais pas quoi.

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J'avais pas publié cet article, et puis maintenant on est à J-3. J'ai des vagues de panique où j'ai bien mal au ventre, c'est très sympa. En même temps je suis content parce que à cette heure-ci dans 3 jours je serai sorti du bloc en principe, et même si après y'aura la convalescence au moins j'arrêterai d'attendre en flippant.

J'ai commencé à prendre de l'arnica ce matin (9ch, 3 granules 3 fois par jours + 10 le matin avant l'opé), j'ai préparé à peu près toutes mes affaires, téléchargé des séries, retrouvé mon carnet de santé et ma carte de groupe sanguin. 

Hier j'ai un peu craqué, parce que depuis quelques temps j'ai peur de tomber malade avant l'opération, et qu'avant-hier en me couchant et hier en me levant j'avais une espèce de début de rhume qui m'a fait pleurnicher parce que j'étais à peu près persuadé de choper une bronchite et de ne pas pouvoir me faire opérer. Grande joie. En fait ça va, mon début de rhume s'est visiblement barré, fausse alerte.

J'ai du bol parce que y'a ma copine et unE pote qui viennent avec moi mercredi, et puis ensuite y'a des gens qui viendront me rendre visite, et c'est cool parce que c'est pas quelque chose que j'aurais eu envie de faire tout seul <3

Avant l'opé prévue en septembre et qui n'a pas eu lieu, je balisais parce que je voulais absolument en informer mes parents, par honnêteté ou je ne sais quoi. Cette fois ça m'a vaguement traversé l'esprit, mais finalement non, je leur dirai peut être plus tard mais pas maintenant. J'ai pas envie de les faire flipper avec ça, et illes habitent loin de chez moi, donc illes vont pas venir me voir de toute façon. Et puis bêtement, c'est pas quelque chose que j'ai envie de partager avec elleux. Illes acceptent ma transition, me parlent au masculin, utilisent mon prénom masculin (enfin à l'écrit, parce qu'à l'oral dans ma cas la question ne se pose pas), et je sais que je suis privilégié là dessus. Ma mère m'a dit que j'étais beau la dernière fois que je l'ai vue IRL et que je suis passé lui dire au revoir avant de repartir. Mais en même temps, quand je lui ai dit que j'allais commencer les hormones, elle a eu une réaction qui m'a gavé (même si après elle est passée à autre chose et qu'elle n'a plus rien dit de négatif là dessus). Là je ne me sens pas les épaules pour supporter les doutes et les peurs de mes parents. Y'a aussi le fait que par moment je crois qu'illes sont persuadéEs que j'ai déjà subi cette opération de toute façon.

Et puis c'est mon corps et ce que moi je veux. Je ne me sens pas non plus de parler de technique opératoire avec elleux, d'avoir un espèce de tabou sur le résultat, parce que je vais avoir des cicatrices, que c'est ce que je veux (je ne voulais pas de péri, j'y tiens aux cicatrices) mais que je pense qu'illes auraient du mal à comprendre ça et que j'ai pas envie de me justifier.

Bref, voilà, je retourne compter les heures :D (Impatieeeennnnnce!)